Jean-François Dupal
1943-2022
À l’hôpital Sacré‑Cœur, le 29 juillet 2022 à l’âge de 79 ans, est décédé Jean‑François Dupal, époux de Lise Lafrance. Outre sa compagne, il laisse dans le deuil sa sœur Marie‑France, son frère Damien, ainsi que de nombreux neveux, nièces, autres parents et amis.
Jean‑François a quitté sa Belgique natale pour s’installer et s’intégrer au Québec en 1966. Détenant une licence en histoire de l’Université de Montréal, il a enseigné à de nombreuses générations d’élèves qui ont apprécié son charisme de prof passionné à l’humour parfois décapant! De leur côté, ses collègues ont pu bénéficier de son entrain communicatif, de ses talents de représentant syndical et de son implication dans la promotion et le développement de l’utilisation des ordinateurs dans les écoles.
Jean‑François n’a jamais cherché à briller sur le devant de la scène. Pourtant, il se démarquait partout où il passait. Son intelligence, sa vivacité, son sens inné de la camaraderie en faisaient un compagnon aimé de tous. Épicurien aimant la bonne chère, toujours en verve, il affectionnait par‑dessus tout la convivialité des réunions familiales ou amicales arrosées de rires, de souvenirs et de bonnes bières.
Suivant les volontés de Jean‑François, la célébration de sa vie se déroulera ultérieurement en toute intimité.
La famille tient à remercier le personnel soignant de l’hôpital Sacré‑Cœur pour sa gentillesse et les soins prodigués à Jean‑François.
Vos témoignages de sympathie peuvent se traduire par un don à l’un de ces trois organismes : la Société canadienne du cancer ; la Société de l’arthrite et Diabète Québec.
Olivier
August 5, 2022 at 6:04 pmJuillet 2018: c’est 0-2 contre le Japon à la mi-temps. Mais Tonton Jean-François prend les choses en main! Il descend dans sa cave pour le restant du match, et grâce à cette démarche fétiche et maintes fois éprouvée, démarche dont il nous garantit l’efficacité avec conviction, les diables rouges remportent la partie.
Des anecdotes de Tonton J-F qui ont façonné notre mémoire, nous avons la chance d’en avoir beaucoup. Celle-ci me plait car elle associe son humour bien sûr, de la détermination « Dupal », et de la belgitude qu’il continuait de cultiver. Et nous avons cette chance, car Dollard-Des-Ormeaux a été un point d’ancrage pour 3 générations de Belges de passage qui ont toujours été ravis de l’accueil, des histoires et des libations offertes.
Merci Tonton
Said
August 6, 2022 at 7:47 pmUn enfant qu’on enseigne est un homme qu’on gagne. Donc monsieur Jean François n’a pas vécu inutilement il a participé à la construction d’un monde meilleur à travers sa carrière professionnelle qu’est l’enseignement. Qu’il repose en paix !!
Anne
August 7, 2022 at 12:38 pmIl fut mon professeur de 6ième jadis je regarde la photo et j’ai l’impression qu’elle n’est pas très loin de cette date 1991-1992. Je parlais justement de lui la semaine dernière disant qu’il avait ciblé l’enfant que j’étais et qu’il me donnait les responsabilités des berlingots de lait pour me faire sortir de la classe et bouger un peu. Il aura été un professeur marquant dans mon cheminement. Mes sympathies à la famille!
Marie-France
August 8, 2022 at 4:26 amA mon petit frère chéri et filleul bien-aimé, qui toute sa vie, nous a entouré d’une affection sans faille, nous a soutenus dans les moments difficiles que nous avons traversés. Il a été un professeur aimé de ses élèves, estimé – ô combien ! – par ses amis, neveux et nièces, ses frères et sœurs pour son érudition (il était licencié en histoire de l’Université de Montréal), pour la joie et l’amour qu’il distribuait souvent avec humour ainsi que par sa chère épouse, Lise, notre chère belle-sœur.
Merci Jean-François, tu resteras toujours dans notre cœur.
Ta sœur et marraine, Marie-France
Marie-Eve
August 8, 2022 at 4:28 amMon cher parrain,
Monfort 536… il me semble que cette adresse est gravée sur mon disque dur depuis si longtemps… A chaque fois que je t’écrivais, ma lettre commençait par ces trois mots : « Mon cher parrain, … ». Nous nous taquinions souvent sur la fréquence de ces échanges épistolaires (en nous demandant réciproquement si nous avions bien reçu quantité de lettres imaginaires) et c’est bien à l’image, je crois, de notre relation : nous avions un lien particulier, qui n’avait pas besoin d’une multitude de manifestations pour rester vivant. Le fait que tu sois mon parrain te rendait spécial à mes yeux, je me sentais un peu chouchoutée parmi la foule de neveux et nièces qui t’appréciaient tellement et que, je crois, tu aimais beaucoup aussi. Certes, par rapport à mes frères, j’étais porteuse d’un handicap sévère qui aurait pu me reléguer en queue de ton peloton affectif : je n’apprécie la bière que de très loin ! A peine suis-je capable de distinguer à l’aveugle une trappiste d’une bête Pils ! La honte absolue, l’analphabétisme du bon gout ! Heureusement, malgré ta perplexité (comment peut-on vivre sans cervoise ?), tu ne m’en as pas tenu rigueur et par chance, un de mes fils a pu sauver la mise en s’intéressant de près au houblon et à ses dérivés. Tu étais spécial donc, car tel que je t’ai toujours vu, fringuant, sémillant, aimant la bonne chère et la bonne compagnie, tu semblais bénéficier d’une jeunesse éternelle. Je me souviens d’une fois où, chez toi, tu étais descendu en peignoir au petit-déjeuner, splendide, basané, portant beau ta svelte cinquantaine et dans un élan d’autosatisfaction enthousiaste, tu t’étais exclamé : « Regarde-moi ça, quel galbe ! ». Je souris en écrivant cela car c’est bien l’image que je garde de toi : celle d’un jeune homme plein d’humour, avec toujours une lueur amusée dans l’œil. Autre particularité que j’appréciais beaucoup : ta plume. Porteur du talent d’écriture qui traverse tous les Dupaux, tu avais le sens du mot juste et de la tournure calibrée qui rendait tes lettres savoureuses, drôles et élégantes.
Séparés par un océan, nous nous voyions peu, forcément, mais tu n’as jamais manqué de m’appeler le jour de mon anniversaire, ni, avec Tante Lise , de m’accueillir à bras ouverts quand je débarquais dans la « Belle Province ». Chez vous, il y avait toujours une place, un espace affectif où l’on pouvait se déposer et je vous remercie tous les deux pour tous ces bons moments passés chez vous.
Aujourd’hui, j’ai plein de souvenirs avec toi qui remontent loin dans l’enfance : au village de Séraphin (où tu riais de me voir prendre des râteaux dans un labyrinthe de glaces !), à Natoye pour les communions, chez mes grands-parents paternels, puis plus tard au Mont Orford, où tu m’as offert un stage de violoncelle, etc. De ton côté, tu as partagé avec nous maintes histoires de familles, des anecdotes savoureuses impliquant les cousins, oncles et tantes et ce réservoir de souvenirs est en nous désormais. Tous ces moments vont continuer leur chemin dans nos mémoires et dans nos cœurs : c’est le plus beau et le plus léger des viatiques.
Pour tout cela, mon cher parrain, du fond du cœur je te dis : merci.
(Et où que tu sois aujourd’hui, n’hésite pas à m’envoyer un petit message de temps en temps, cela me fera plaisir).
XXX
Marie-Eve
isabelle
August 8, 2022 at 4:30 amPlusieurs adjectifs appropriés caractérisaient Jean-François : honnête, très attentif, attentionné, chaleureux, le tout couronné par beaucoup de souvenirs et d’humour, sans oublier un peu exigeant…mais rien que le café !!!
Toute la famille d’Erpent pense beaucoup à vous en ces moments très douloureux.
Avec toute notre affection,
Isabelle